mercredi 8 février 2012

Correction du compte rendu de TP du 27/01/2012


Corrigé du compte rendu de TP rendu le 27/01/12 :

Il s’agissait d’exploiter ici des résultats expérimentaux obtenus grâce à un protocole expérimental que nous avions conçu en classe.

Question 3 :
Dénombrer c’est compter les levures. Grâce au quadrillage on peut savoir dans quel volume se trouvent les levures comptées.
L’énoncé nous disait que chaque « carré » (qui est en fait un parallélépipède), à un volume de 5x10-4 mL, il fallait donc compter les levures dans le grand carré rouge constitué de 20 petits carrés noir, soit dans un volume de 20x5x10-4 mL soit, 10-2 mL.
Une concentration s’exprime en nombre de levures par unité de volume, ici le mL.

Ainsi nous trouvions :

Milieu A, sans glucose
Expérimental
Milieu B, avec glucose
Témoin de l’action du glucose
Au jour 0 :
21 levures/10-2mL, soit : 2100 levures/mL
25 levures/10-2mL, soit : 2500 levures/mL
7 jours plus tard :
25 levures/10-2mL, soit : 2500 levures/mL
172 levures/mL, soit : 172 000 levures/mL
Question 4 :
Afin de connaître la concentration du glucose, on utilise le document 3 qui nous donne le résultat du test du dosage du glucose avec des bandelettes donc la couleur varie en fonction de la valeur de la concentration en glucose dans le milieu considéré.
Si un test peut être négatif, révélant ainsi la nullité de la concentration en glucose, une concentration ne peut en aucun cas être négative !
Au jour 0 : Dans le milieu A, comme on pouvait s’y attendre, la concentration est nulle, alors qu’elle est de 1g/L dans le milieu témoin, ce glucose ayant été introduit par l’expérimentateur qui n’en a pas mis dans le milieu expérimental.
7 jours plus tard :
Il n’y a toujours pas de glucose dans le milieu expérimental et il n’y a plus de glucose dans le milieu témoin.
Question 5 :
Nous sommes en possession des résultats expérimentaux, qui vont nous servir à conclure sur la validité ou non de notre hypothèse que beaucoup d’entre vous avaient déjà oubliée.
En effet, ce protocole expérimental avait été mis en œuvre afin de savoir si les levures avaient besoin de glucose pour se nourrir, comme nous l’avions supposé dans notre hypothèse.
Pour le savoir, il faut construire et rédiger un raisonnement expérimental qui repose sur la comparaison des résultats expérimentaux des deux montages, ceux-ci ne différant que par un seul facteur, la présence du glucose dans le milieu B, son absence dans le milieu A.
Raisonnement expérimental :
Dans le milieu A, sans glucose, les levures ne se sont pratiquement pas multipliées, leur concentration n’ayant été multipliée que par 1,2 (2500/2100) ALORS QUE, dans le milieu B avec glucose, les levures se sont multipliées, leur concentration ayant été multipliée par 7 (172 000/2500) DONC, les levures ont besoin de glucose pour se nourrir, cette nutrition leur permettant de synthétiser leur substance organique, donc de croître, donc de se diviser.
Cette consommation de glucose est bien réelle car grâce au dosage du glucose, on s’aperçoit que ce dernier disparaît du milieu témoin, cette disparition ne pouvant s’expliquer que  par sa consommation par les levures. 
Le glucose est donc un nutriment pour les levures.
Notre hypothèse est donc validée : les levures ont besoin de glucose, de substances organiques pour se nourrir.
Question 6 :
Sa réponse repose sur l’exploitation du document 3.
Celui-ci nous indique que l’on peut suivre le devenir du carbone du glucose pour peu que celui-ci soit du carbone 14 qui est un isotope radioactif du carbone 12 (voir chimie).
Le glucose étant une molécule organique, il est riche en atome de carbone, ici 14, noté 14C. Si quelques heures après avoir donné du glucose marqué au 14C, on retrouve ce 14C dans les molécules de 14CO2 rejetées par les levures, nous sommes en mesure de dire que la levure utilise bien le glucose pour sa respiration comme nous l’avions déjà démontré en exploitant le doc 1 page 62. C’est une confirmation scientifique.
L’équation bilan que vous deviez donner était la suivante :
Glucose + O2 à CO2 + H2O + Énergie.