Corrigé du compte rendu de TP rendu le 27/01/12 :
Il s’agissait d’exploiter ici des résultats
expérimentaux obtenus grâce à un protocole expérimental que nous avions conçu
en classe.
Question
3 :
Dénombrer c’est
compter les levures. Grâce au quadrillage on peut savoir dans quel volume se
trouvent les levures comptées.
L’énoncé nous
disait que chaque « carré » (qui est en fait un parallélépipède), à
un volume de 5x10-4 mL, il fallait donc compter les levures dans
le grand carré rouge constitué de 20 petits carrés noir, soit dans un volume
de 20x5x10-4 mL soit, 10-2 mL.
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Une concentration
s’exprime en nombre de levures par unité de volume, ici le mL.
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Ainsi nous
trouvions :
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Milieu A, sans glucose
Expérimental
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Milieu B, avec glucose
Témoin de l’action du glucose
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Au jour 0 :
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21 levures/10-2mL, soit : 2100
levures/mL
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25 levures/10-2mL, soit : 2500
levures/mL
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7 jours plus tard :
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25 levures/10-2mL, soit : 2500
levures/mL
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172 levures/mL, soit : 172 000 levures/mL
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Question 4 :
Afin de connaître
la concentration du glucose, on utilise le document 3 qui nous donne le
résultat du test du dosage du glucose avec des bandelettes donc la couleur
varie en fonction de la valeur de la concentration en glucose dans le milieu
considéré.
Si un
test peut être négatif, révélant ainsi la nullité de la concentration en
glucose, une concentration ne peut en aucun cas être négative !
Au jour 0 : Dans
le milieu A, comme on pouvait s’y attendre, la concentration est nulle, alors
qu’elle est de 1g/L dans le milieu témoin, ce glucose ayant été introduit par l’expérimentateur
qui n’en a pas mis dans le milieu expérimental.
7 jours plus tard :
Il n’y a toujours
pas de glucose dans le milieu expérimental et il n’y a plus de glucose dans le
milieu témoin.
Question 5 :
Nous sommes en
possession des résultats expérimentaux, qui vont nous servir à conclure sur la
validité ou non de notre hypothèse que beaucoup d’entre vous avaient déjà
oubliée.
En effet, ce
protocole expérimental avait été mis en œuvre afin de savoir si les levures
avaient besoin de glucose pour se nourrir, comme nous l’avions supposé dans
notre hypothèse.
Pour le savoir, il
faut construire et rédiger un raisonnement expérimental qui repose sur la comparaison des
résultats expérimentaux des deux montages, ceux-ci ne différant que par un seul
facteur, la présence du glucose dans le milieu B, son absence dans le milieu A.
Raisonnement expérimental :
Dans le milieu A,
sans glucose, les levures ne se sont pratiquement pas multipliées, leur
concentration n’ayant été multipliée que par 1,2 (2500/2100) ALORS QUE, dans le
milieu B avec glucose, les levures se sont multipliées, leur concentration
ayant été multipliée par 7 (172 000/2500) DONC, les levures ont besoin de
glucose pour se nourrir, cette nutrition leur permettant de synthétiser leur
substance organique, donc de croître, donc de se diviser.
Cette consommation
de glucose est bien réelle car grâce au dosage du glucose, on s’aperçoit que ce
dernier disparaît du milieu témoin, cette disparition ne pouvant s’expliquer
que par sa consommation par les levures.
Le glucose est donc un nutriment pour les levures.
Notre hypothèse est
donc validée : les levures ont besoin de glucose, de substances organiques
pour se nourrir.
Question 6 :
Sa réponse repose
sur l’exploitation du document 3.
Celui-ci nous
indique que l’on peut suivre le devenir du carbone du glucose pour peu que
celui-ci soit du carbone 14 qui est un isotope radioactif du carbone 12 (voir
chimie).
Le glucose étant
une molécule organique, il est riche en atome de carbone, ici 14, noté 14C.
Si quelques heures après avoir donné du glucose marqué au 14C, on
retrouve ce 14C dans les molécules de 14CO2
rejetées par les levures, nous sommes en mesure de dire que la levure utilise
bien le glucose pour sa respiration comme nous l’avions déjà démontré en
exploitant le doc 1 page 62. C’est une confirmation scientifique.
L’équation bilan
que vous deviez donner était la suivante :
Glucose + O2
à CO2 + H2O + Énergie.